Crédit photos : Gunther Gamper

MALAISE DANS LA CIVILISATION

Mise en scène | Étienne Lepage et Alix Dufresne
Texte et production | Étienne Lepage
Production déléguée | DLD

✨ Création acclamée au prestigieux Festival TransAmériques 2022 à Montréal. ✨ 

RÉSUMÉ

Dans ce spectacle aussi inattendu qu’amusant, un quatuor débarque sur scène, comme des touristes, en toute ignorance des règles théâtrales. Avec un naturel désarmant, ces créatures explorent maladroitement l’espace, vaquent à leurs occupations et provoquent des accidents. Au rythme de leurs pulsions et réflexions, ils et elles tissent des relations, se défient et déstabilisent les spectateur·rice·s. Évoluant au sein de ce vivarium théâtral, ces êtres captivants et vulnérables se laissent regarder sans gêne et s’aventurent à la limite des conventions sociales, en toute inconscience. 

Dans ce théâtre déconstruit qui ne dépend pas d’un texte dramatique habituel, rien ne semble se passer. Or, chaque action est orchestrée au quart de tour. Cet échantillon d’humanité brute transforme graduellement l’espace vide de la scène en un univers absurde et grotesque, débordant de possibles. Les défauts et lubies de ces quatre bouffons projettent le public dans des éclats de rire, des éclairs de lucidité et des moments de malaise. Remplie de surprises, cette pièce non conventionnelle démontre, sous le couvert de l’insouciance, une théâtralité des plus maîtrisées. 

CITATIONS DES ARTISTES 

LA CRÉATION  

Malaise dans la civilisation est né à l’initiative de l’auteur dramatique Étienne Lepage, souhaitant allier son univers à celui de l’artiste Alix Dufresne. Dans un partage organique de mise en scène et d’écriture de plateau, où la partition s’élabore au fil des explorations avec les comédien·ne·s, les deux enfants chéris du théâtre québécois actuel signent ici une première collaboration. 

Si certaines répliques ou actions semblent improvisées, il s’agit au contraire de petites prouesses théâtrales et d’un travail corporel chirurgical. Cette création secoue les normes tant sociales que théâtrales, joue avec la frontière entre la scène et la salle et déjoue brillamment les attentes des spectateur·rice·s.  

Malaise dans la civilisation a d’abord été acclamée par le public et la critique au prestigieux Festival TransAmériques 2022 puis au Théâtre La Chapelle à Montréal. Nous sommes très fiers de pouvoir présenter cette œuvre audacieuse, chez nous, en Gaspésie.  

Crédits photos : Pascale Joubert et Sophie Gemme

BIOGRAPHIES 

Crédit : Lucie Desrochers

Étienne Lepage – Texte et co-mise en scène 

Étienne Lepage est auteur dramatique, scénariste, traducteur et artiste pluridisciplinaire. Parmi ses multiples créations, présentées en Amérique du Nord et en Europe, mentionnons Rouge gueule (2009), pièce finaliste au prix Michel Tremblay, et L’enclos de l’éléphant (2011), qui remporte le Prix du texte original de l’AQCT. De sa complicité artistique avec le chorégraphe Frédérick Gravel sont issues les pièces Ainsi parlait… (2013), Logique du pire (2016) et Fear and Greed (2019). Créant des personnages singuliers qui réfléchissent tout haut, Lepage déploie des pensées et des élucubrations philosophiques aussi poignantes que ludiques, dans une approche du corps qui a fait sa marque. 

Crédit : Maxime Côté

Alix Dufresne – Co-mise en scène et interprétation

Diplômée de l’École nationale de théâtre du Canada (mise en scène-2014), Alix Dufresne met en scène, écrit et joue. Elle développe un style hybride, entre danse et théâtre, où le mouvement est inducteur de sens. Dans ses créations, elle cherche à établir un dialogue entre la matière politique et le corps par l’entremise de matériaux médiatiques pigés dans le réel. En résultent des œuvres qui mettent de l’avant des réactions brutes et instinctives à la parole actuelle. Avec son complice Marc Béland, elle crée et interprète Hidden Paradise, performance audacieuse autour d’une entrevue du philosophe Alain Deneault sur l’évasion fiscale. À l’été 2022, elle signe la mise en lecture de Parler Mal, projet de Gabriel Robichaud et Bianca Richard, présenté par le Théâtre À tour de rôle, en plein air à Carleton-sur-Mer.  

Crédit : Fanny-Migneault-Lecavalier

Florence Blain Mbaye – Interprétation 

Artiste pluridisciplinaire diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, Florence se fait rapidement remarquer au grand comme au petit écran. Elle tient des rôles dans Boomerang, Unité 9, Les Honorables, Les Simone, L’Échappée, Toute la vie et Portrait Robot.
Elle foule les planches de multiples théâtres dont L’Espace Go, le Prospero, le Théâtre de Quat’sous et le Trident.
Également hautboïste professionnelle, autrice-compositrice-interprète, conceptrice sonore et danseuse, Florence a une expérience de la scène des plus diversifiées.  

Crédit : Monic Richard

Maxime Genois – Interprétation 

Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, Maxime Genois est comédien, réalisateur et scénariste.
Au cinéma il joue, entre autres, dans Matthias et Maxime de Xavier Dolan, Le bruits des moteurs de Philippe Grégoire et Souterrain de Sophie Dupuis.
À la télévision, il est de la distribution de O’, Jean Béliveau, Hubert et Fanny, Demain des hommes, Pour toujours, plus un jour et Manuel de la vie sauvage. En 2019, il est de la distribution des pièces La Société des poètes disparus et Les Amoureux au Théâtre Denise-Pelletier. 

Crédit : Andréanne Gauthier

Renaud Lacelle-Bourdon – Interprétation 

Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, Renaud est l’un des fondateurs du Théâtre de la Banquette Arrière. Il a fait partie de la troupe du chorégraphe Dave St-Pierre jusqu’en 2011 et a joué dans La logique du pire (Étienne Lepage et Frédérick Gravel). Habitué du Théâtre du Nouveau Monde, il performe dans L’idiot (Catherine Vidal), Icare (Michel Lemieux et Victor Pilon), Richard III (Brigitte Haentjens) et Le Petit Prince (Sophie Cadieux). À la télévision, on a pu le voir entre autres dans District 31, Trop, Les Bobos et Ruptures. Au Théâtre À tour de rôle, il joue dans la pièce Une journée de Gabrielle Chapdelaine, à l’été 2022, puis au Théâtre de Quat’Sous l’automne suivant.