
Crédit photo : Jonathan Lorange
CET ÉTÉ QUI CHANTAIT
Représentation familiale – À ne pas manquer !
Texte, idéation et direction artistique Marie-Ève Fontaine
Une production de Marie-Ève Fontaine et du Théâtre Cercle Molière
Producteur de la tournée Flammèche Théâtre

RÉSUMÉ
Une corneille, portée par la brise, survole les montagnes, la vallée et enfin le fleuve. Elle vous guide jusqu’à la petite maison aux volets verts, tout au bout de la route de Petite-Rivière-Saint-François. Là, vous trouvez Gabrielle observant de ses yeux brillants toute la vie dans ce coin de pays : le petit foin qui danse dans le vent ; les fleurs qui foisonnent sur un tas de fumier ; les oiseaux blancs et noirs longeant les battures qui crient à la marée basse ; les lucioles chuchotant à la tombée de la nuit.
Librement inspiré du livre éponyme de Gabrielle Roy écrit en 1972, Cet été qui chantait est un spectacle tout en images, en musique et en douceur. Sur scène, Marie-Ève Fontaine se retrouve aux côtés de sa mère, Natalie Labossière, toutes deux à l’interprétation et la manipulation des marionnettes, et de Gérald Laroche, harmoniciste chevronné, à l’environnement sonore. Ensemble, les artistes recréent l’univers profondément poétique de l’autrice renommée de Saint-Boniface dans un théâtre d’images. Une création sensible sur la nature, la vie et la mort qui invite à un voyage sensoriel destiné à tous les publics, spécialement les petits et les aînés.
MOT DE MARIE-ÈVE FONTAINE
Dans une lettre adressée à sa sœur mourante, Gabrielle Roy écrit :
« Si j’écris jamais un autre livre, ma Bernadette, crois-moi, il sera dû en grande partie à ton œuvre sur moi. Il sortira d’une âme épurée par ton exemple. C’est aussi que tu me souffleras ce qu’il faut dire aux hommes à propos de la souffrance, à propos de la séparation, à propos de notre réunion et de notre retour dans l’amour triomphant. »
Cet autre livre, c’est Cet été qui chantait que Gabrielle écrira en 1972. Les histoires de ce recueil de nouvelles, écrites après la mort de Bernadette, se déroulent dans le village de Petite-Rivière-Saint François dans Charlevoix, où l’autrice avait une maison d’été. En posant son regard sur la nature environnante, Gabrielle raconte la vie, la mort et le deuil. Cette œuvre, toute en douceur et en lenteur, m’a enchantée dès la première lecture. Je me suis mise à imaginer un spectacle qui pourrait nous transporter au bord de l’eau miroitante, nous inviter à la contemplation de ce qui nous attend de l’autre côté du voile…
CRÉDITS
Texte, direction artistique, interprétation et manipulation
Marie-Ève Fontaine
Interprétation et manipulation
Natalie Labossière
Mise en scène et marionnettes
Pierre Robitaille
Environnement sonore et musique sur scène
Gérald Laroche
Scénographie et accessoires
Denis Duguay
Lumières
Emilio Sebastiao
Costumes
Janelle Tougas
Conseils dramaturgiques
Maureen Labonté
Direction de production, direction technique et régie de tournée
Sarah Gagné
Régie de création
Samantha Sage
Appui à la logistique et technicienne de tournée
Sasha Hayashi
Appréciation de la direction :
Dès les premières minutes de “Cet été qui chantait”, j’ai été transporté dans un univers empreint de douceur et de poésie qui m’a complètement séduit. Un espace-temps hors du commun, loin du rythme effréné de la vie quotidienne, une bulle légère qui nous enveloppait et nous emmenait dans un autre monde, loin de la réalité extérieure à la salle de spectacle. Un monde dans lequel la beauté de toutes choses vivantes se révèle. Un bijou de spectacle, un véritable baume au cœur et à l’âme.
Pascale Joubert
Directrice générale et artistique
COMMENTAIRES DU PUBLIC



BIOGRAPHIES

Marie-Ève Fontaine est artiste de théâtre de Saint-Boniface au Manitoba. Finissante du baccalauréat en théâtre de l’Université d’Ottawa, elle travaille partout au pays en tant qu’interprète, marionnettiste, créatrice et productrice de spectacles. Sur les planches, elle joue dans une vingtaine de productions professionnelles, dont Le dire de Di de Michel Ouellette, Dehors de Gilles Poulin-Denis et Un.Deux.Trois. de Mani Soleymanlou. Côté création, elle signe les textes et les mises en scènes de plusieurs spectacles, notamment avec la troupe Chiens de soleil de l’Université de Saint-Boniface. C’est par la transmission de sa mère marionnettiste, Natalie Labossière, et des formations suivies à la Dame de Coeur, avec le Théâtre de La Pire Espèce et avec Clea Minaker que Marie-Ève développe une fascination et une expertise pour la marionnette. C’est ainsi qu’elle crée des courtes formes qui seront présentées dans divers événements au Manitoba, en Alberta, au Québec et en Ontario. En 2022, Marie-Ève est récipiendaire du prix national Artiste émergente RBC de la Fondation pour l’avancement du théâtre francophone au Canada pour son projet de théâtre documentaire, Giant Mine. Cet été qui chantait est la première production majeure que Marie-Ève entreprend à titre d’artiste-productrice.

Natalie Labossière œuvre, depuis plus de 30 ans, dans les domaines des arts et de l’éducation et est reconnue à l’échelle nationale pour son travail de marionnettiste, d’animatrice et de formatrice. La marionnette et Natalie sont complices depuis toujours, même en salle de classe où elle a commencé sa carrière comme enseignante. Elle collabore à la création de plusieurs spectacles pour jeune public : Toute la journée à m’amuser (1994), La tête de cochon (1998), Les Quat’Cochons (2002-2005). Elle co-fonde le Théâtre des Quat’cochons à Saint-Boniface au Manitoba, tout en s’activant comme comédienne pour le compte du Théâtre Cercle Molière, la Ligue d’improvisation du Manitoba et avec le trio humour Lipstick rouge. Elle fait des stages avec Klaunadia (Montréal) et au Banff Puppet Theatre Intensive. Natalie fait le saut à la télévision grâce aux Productions Rivard; elle contribue comme marionnettiste et consultante aux séries Paul et Suzanne et Carmen à la Campagne, diffusées sur TFO et APTN (2003 – 2009). En fondant Flammèche Théâtre en 2010, elle établit un nouvel espace de collaboration voué à la création et à la diffusion. Depuis, Natalie et les collaborateurs de Flammèche Théâtre ont contribué au spectacle de marionnettes en plein-air Tjaart à Yellowknife aux Territoires du Nord-Ouest (2010-2012) , A Taste of the Wildcat (2014) et Femmes en Nord (2016) de Stuck in a Snowbank Theatre.

Crédit photo : Ian McCausland
Fort de plus de 40 ans de carrière et récipiendaire d’un prix Juno, le maître de l’harmonica Gérald Laroche, est souvent comparé à d’autres harmonicistes légendaires dont Larry Adler, Sonny Terry et Sonny Boy Williamson. Les sons qu’il peut créer avec ses nombreux harmonicas ne cessent d’étonner. En effet, Gérald Laroche joue souvent d’environ 25 harmonicas différents au cours d’un même spectacle, alors qu’il en transporte en tournée près de 60 à la fois. Le musicien franco-manitobain s’inspire non seulement de ses racines canadiennes-françaises et de ses ancêtres, les Voyageurs du Manitoba, mais également du folklore traditionnel d’autres pays du monde. Ses compositions évoquent des images du passé et du présent, des gens qu’il a rencontrés et des endroits qu’il a visités. Gérald semble pouvoir projeter des images directement de ses instruments, alors qu’il raconte des histoires et légendes en français et en anglais. Cet «harmoniconteur» emploie également la flûte celtique, l’arc à bouche indien, l’archet, la guimbarde et d’autres instruments à percussion pour créer une fusion unique de styles musicaux : canadien-français, zydeco, cajun, boogie, africain, celtique, sans oublier le blues.