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Le poids des fourmis

Texte de David Paquet

Mise en scène de Philippe Cyr

Une production du Théâtre Bluff

  • Studio du Quai des arts
  • Le 3 novembre à 13h (représentation scolaire – codiffusion avec Maximum 90)
  • Le 3 novembre à 19h – grand public et étudiants CÉGEP
  • Durée : 1h15
  • À partir de 18h : boissons et souper en vente sur place
  • Discussion après spectacle

Résumé

L’état du monde pèse lourd sur Jeanne et Olivier. Elle vandalise des pubs. Il rêve qu’on brûle sa génération comme une guimauve. Voilà qu’une élection scolaire est organisée dans le cadre de la — honteusement sousfinancée — Semaine du futur. Catalysés par l’espoir qu’ils pourront changer les choses, tous deux s’affrontent dans une campagne électorale menée sur fond de discours enflammés, d’expéditions ninjas, de collusion et d’ost*e de licornes.

À la fois satire politique hallucinée et radiographie de nos angoisses collectives, Le poids des fourmis jongle avec des questions de résistance citoyenne et d’abus de pouvoir. Aussi exubérante que caustique, la pièce invite le spectateur à réfléchir au poids qu’il porte, mais surtout, à celui qu’il possède.

« Croire que je peux changer le monde me
donne envie d’en faire partie. »  Jeanne

Distribution : Philippe Cousineau, Dominique Quesnel, Élisabeth Smith et Lou Savoie-Calmette

Direction de production : Emmanuel Kirouac-Sanche

Direction technique : Mélissa Perron

Assistance : Vanessa Beaupré

Scénographie : Odile Gamache

Costumes : Étienne René-Contant

Éclairages : Cédric Delorme-Bouchard

Conception sonore : Christophe Lamarche-Ledoux

Co-direction artistique : Mario Borges et Joachim Tanguay

L’œuvre de David Paquet

Aux côtés de la critique sociale et de l’humour acide, survient, parmi les personnages, un système de contagion par l’empathie et la solidarité : comprendre l’autre, c’est lui tendre une invitation. C’est cet effet domino de gens qui s’aident à rester debout (ou à se relever) qui est au centre de la pièce. C’est un rappel qu’au-delà du poids que la société nous met sur le dos, il y a celui que la vie met sous les pieds. Et ce qu’on choisit d’en faire.

Biographies

Crédit : Yannick Corriveau

David Paquet est diplômé du programme d’écriture dramatique de l’École nationale de théâtre du Canada. Parmi ses œuvres on compte Porc-épic2h14Appels Entrants IllimitésLe BrasierLe Poids des fourmis ainsi que Papiers mâchés, un solo de stand-up poétique qu’il interprète lui-même. Davis est lauréat du prix du Gouverneur général du Canada, du prix Michel-Tremblay et du prix de l’Association québécoise des critiques de théâtre, pour n’en nommer que quelques-uns. Après sa résidence d’écriture en mars 2021 et la présentation de son solo Papiers mâchés en août 2021 à Carleton-sur-Mer, le Théâtre À tour de rôle est enchanté de pouvoir présenter de nouveau autre œuvre de cet artiste inspirant.

Philippe Cyr Credit Julie Artacho

Crédit : Julie Artacho

Philippe Cyr est diplômé de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM. En 2012, il fonde la compagnie de théâtre L’Homme allumette, où il adapte les textes Les cendres bleues de Jean-Paul Daoust, Selfie de Sarah Berthiaume et Le brasier de David Paquet. Avec d’autres compagnies, il met en scène Le iShow, Unité modèle de Guillaume Corbeil et Prouesses et épouvantables digestions du redouté Pantagruel, un texte de Gabriel Plante d’après l’œuvre de Rabelais. Philippe Cyr a mis en scène Jaime Hydro de Christine Beaulieu, produit par le Théâtre Porte-Parole, l’un des plus grands succès théâtraux des 10 dernières années au Québec . Il a été artiste associé à l’Usine C et est maintenant directeur artistique et codirecteur général du Théâtre Prospero.

Crédit : Angelo Barsetti

Philippe Cousineau est un diplômé du Conservatoire d’Art dramatique de Montréal, promotion 1990. Il a oeuvré dans plusieurs productions importantes de la télé et du théâtre québécois. Ces dernières années il a collaboré principalement avec la metteuse en scène Angela Konrad, on retient ses interprétations de Lopakhine dans Variation pour Une Déchéance Annoncée d’après Tchekhov, Macbeth dans le Macbeth de Shakespeare, traduction de Michel Garneau, Franki et le Zèbre dans Le Royaume des Animaux de Roland Schimmelpfennig et Miki et Miki Habermatt dans les productions d’Audition, Me, Myself and I et Les Robots Font-Ils L’Amour de Angela Konrad. En juin dernier il incarnait Dopalet et Patrice l’homme violent dans la production Vernon Subutex de Virginie Despentes toujours sous la direction d’Angela Konrad.

Il maintient aussi  une fidèle collaboration avec le metteur en scène Maxime Carbonneau entre autres dans les productions La Femme La Plus Dangereuse du Québec, il y personnifiait le poète Denis Vanier et dans l’adaptation théâtrale du roman Les Murailles de l’auteure Erika Soucy. Il est toujours à la recherche de nouvelles expériences et rencontres artistique.

Crédit : Ulysse del Drago

Depuis plus de 30 ans , on a pu voir Dominique Quesnel dans de nombreuses créations théâtrales. Dernièrement,elle faisait partie de la distribution de Vernon Subutex à l’Usine C, sous la gouverne d’Angela Konrad avec qui elle travaille régulièrement depuis une dizaine d’années. André Brassard, René-Richard Cyr,Dominic Champagne, Claude Poissant et Louis-Karl Tremblay, entre autres, ont fait appel à ses services au cours des ans. A la télé, on a pu la voir régulièrement dans Mémoires Vives et elle sera de la distribution de Motel Paradis cette saison.  Au cinéma, on a pu voir Dominique dans le film Le Torrent de Simon Lavoie. Dominique aime chanter et gratter de la guitare. Elle fait partie du trio Hallelujah Leonard qui célèbre la poésie et la musique de Leonard Cohen.

Crédit : Jules Ronfard

Élisabeth Smith est diplômée de l’École nationale de théâtre du Canada. À la télévision, on a pu la voir dans Toute la vérité à TVA, ainsi que dans la série jeunesse Lourd à VRAK. L’été dernier, elle a fait la tournée des parcs de Montréal avec le Théâtre La Roulotte pour présenter la pièce Astéroïde B 612 dans laquelle elle tenait le rôle du Petit Prince.

Crédit : Célia Gouin-Arsenault et Agence Geneviève Champagne

Né dans une grande famille d’artistes, Lou Savoie-Calmette baigne dans la musique, le jeu et les images depuis son enfance. Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 2021, on a pu le voir sur scène dans Jeux de massacres d’Eugène Ionesco (m.e.s par Denis Marleau), Marie Stuart de Friedrich Von Schiller (m.e.s par Solène Paré) et Ivresse/Play loud de Falk Richter (m.e.s par Alice Ronfard). Passionné de jeu physique, Lou a terminé une formation avancée en MOCAP et a fait de l’escrime pendant plusieurs années. Son intérêt pour le rythme et le mouvement ainsi que sa rigueur font de lui un acteur vif, précis et habile.

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